La France s’est engagée en 2015 vers une nouvelle transition énergétique destinée à promouvoir une « croissance verte », à réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer l’indépendance énergétique du pays.
Elle consiste à abandonner les combustibles fossiles au profit d’énergies renouvelables : solaire, éolien, hydraulique, et bois-énergie. Il s’agit de transformer durablement tous les secteurs de l’énergie, de la production à la consommation finale et de limiter les émissions de gaz à effet de serre. La transition énergétique est propre à chaque pays, mais ses objectifs sont universels : lutter contre le réchauffement climatique, la raréfaction des énergies fossiles et la précarité énergétique, source d’inégalités sociales.
La transition énergétique : définition
La transition énergétique est un ensemble de politiques énergétiques modifiant structurellement les modes de production et de consommation d’énergie. Elle s’inscrit plus globalement dans la transition écologique, concept où la transition énergétique n’est qu’un volet parmi tant d’autres : éco-mobilité, préservation de la biodiversité, alimentation, etc. Avec un objectif commun : lutter contre le réchauffement climatique, et limiter les émissions de CO2 dans l’atmosphère.
Les grands axes et objectifs de la transition énergétique :
Consommer mieux : en économisant l’énergie, il est possible de consommer « mieux ». Au-delà des énergies fossiles, il faut également rechercher la réduction des transports (automobile et fret, transport aérien), renforcer le confort thermique des logements ou encore accompagner le monde de l’industrie, très pollueur.
Produire autrement : produire différemment est possible et peut contribuer à préserver l’environnement. Il faut avoir un recours plus important aux ressources locales, faire appel à des énergies renouvelables.
Faire progresser la société : la transition énergétique est un formidable levier de mobilisation de nombreux acteurs pour agir en faveur de la planète.
Créer des emplois : de nouveaux métiers liés au bâtiment, à leur aménagement ou encore à la gestion de l’énergie sont voués à émerger. Les pouvoirs publics doivent accompagner cette transition vers de nouvelles activités pour développer l’emploi et créer une économie verte.
La réduction du nucléaire dans le mix électrique
L’une des caractéristiques de la nouvelle transition énergétique est de vouloir ramener la part du nucléaire de 75 à 50 % dans le mix électrique La loi d’août 2015 qui cadre cette transition mentionne simplement la nécessité de « diversifier de manière équilibrée les sources de production » et de réduire les « risques industriels majeurs »
Les secteurs d’usage prioritaires
La France s’est fixé un objectif de 20 % de réduction de la consommation énergétique finale d’ici 2020 (50 % d’ici 2050). C’est évidemment dans les secteurs les plus consommateurs, à savoir l’habitat (45 %), les transports (33 %), l’industrie que les efforts doivent porter.
Dans l’habitat, l’enjeu est surtout de rénover les quelques 7,4 millions de logements privés très « énergivores », dont un tiers sont occupés par des ménages modestes. C’est donc la révision des mécanismes financiers d’aide qui est l’objet des plans gouvernementaux, notamment un « Pacte Energie Solidarité » qui permet des travaux d’isolation prioritaires d’un coût symbolique de « un euro », où les fournisseurs d’énergie sont appelés à contribuer. (Voir notre article sur les certificats d’économie d’énergie)
Dans le transport, le levier reste l’effort à long terme sur les normes européennes d’émissions de CO de plus en plus strictes qui incitent au développement de véhicules moins consommateurs de carburants ; cela implique notamment de proposer des véhicules plus légers, disposant de moteurs de plus petites cylindrées, ainsi que des véhicules hybrides.
Les objectifs de la France en matière de transition énergétique à l’horizon 2050 sont les suivants :
- La réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40% entre 1990 et 2030 et la division par quatre des émissions entre 1990 à 2050 ;
- La réduction de la consommation énergétique finale de 50% en 2050 par rapport à 2012 avec comme objectif intermédiaire de 20% en 2030 ;
- La réduction de la consommation énergétique primaire d’énergies fossiles de 30% en 2030 par rapport à 2012 ;
- La promotion de la part des énergies renouvelables à 23% de la consommation finale brute d’énergie en 2020 et à 32% de la consommation finale brute en 2030 ;
- La réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50% à l’horizon 2025.
La loi souligne l’action conjointe des citoyens, des entreprises, des territoires et de l’Etat que cette lutte nécessite.
Ainsi, ces objectifs sont couplés avec les mesures suivantes :
- La rénovation du parc de bâtiments existants pour améliorer la performance énergétique ;
- Le développement des transports propres avec comme objectif de 7 millions de points de recharge pour voiture électrique d’ici 2030 ;
- La lutte contre le gaspillage et la promotion de l’économie circulaire en développant le tri en entreprise par exemple ;
- Le renforcement de la sûreté nucléaire pour notamment accompagner leur mise à l’arrêt et leur démantèlement ;
- La lutte contre la précarité énergétique en créant le chèque énergie dans le but d’aider les ménages les plus modestes à payer leur facture d’énergie.
Comment engager une transition énergétique de votre entreprise ?
Jacques Bernard Electricité vous accompagne dans :
- le changement du système de chauffage;
- le changement de l’éclairage pour une technologie LED sur gestion automatique ou manuelle ;
- le pilotage intelligent de vos bâtiments : optez pour une gestion innovante et performante de la consommation énergétique de votre bâtiment. Grâce au pilotage centralisé et à distance de vos équipements, vous améliorez le confort au jour le jour tout en optimisant votre budget énergie.